mardi 8 février 2011
Vol au dessus d'un nid d'aigles
Ils étaient le backing-band de Linda Rondstadt, ils devinrent, avec sa bénédiction et sous le nom Eagles, le plus réputé des groupes de soft-rock, genre qu'un seul album avait contribué à définir, à savoir "Harvest" de Neil Young. Mais il faut reconnaitre qu'ils ne manquent pas de savoir-faire. Au contraire, il faut entendre la guitare de Joe Walsh tour à tour miauler et hurler sur la chanson "Hotel California" pour s'en persuader. Ils vont passer d'un country-rock somme toute assez potable (leur 1er album éponyme) à une orientation (suite au départ fracassant de Bernie Leadon) beaucoup plus rock, allant même jusqu'à des accointances avec le hard ("Life In The Fast Lane", morceau de bravoure sur leur "masterpiece" Hotel California). A force de rééditer constamment la formule, ils s'enfermeront dans les clichés inhérents au genre, entraînant changements de line-up et split. Leur reformation ne fera qu'accroître le sentiment qu'ils ont tout dit avec Hotel California. Pour rendre justice aux 8 mois (temps-record) qu'il leur a fallu pour écrire et enregistrer celui-ci, je vous convie à écouter l'album du début à la fin.
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