jeudi 7 février 2013

La fusion du prog-rock et du heavy-metal donne Rush

Rush: un trio au bagage technique considérable dévoué au prog-metal (cette branche du rock progressif créée en grande partie par eux) et à la carrière discographique en constante progression, des débuts blues-rock à la Zeppelin en passant par les synthés new-wave jusqu'à un retour aux sources très rock et plus que de mise dans les années 90 où les groupes 70s qualifiés de "dinosaures" reviennent tenir le haut du pavé. Mais parlons des gus: trois ovnis. Tout d'abord Geddy Lee, bassiste-chanteur à la voix haut-perchée, claviériste de surcroît. Une légende souvent admirée mais très peu imitée. Puis vient Alex Lifeson, un guitariste au style plus que déroutant (les pedales d'effets sont son rayon) derrière son apparente bonhomie. Et enfin le mystère Neil Peart. Comment un batteur de cette classe peut-il servir si bien les compos du groupe tout en assénant de virevolants moulinets à sa fidèle batterie? Bref on l'aura compris, de tels énergumènes ne pouvaient pas passer inaperçus, ne serait-ce qu'en déclenchant les sarcasmes des critiques et de sérieuses polémiques concernant entre autres les lyrics du-dit Peart, parolier attitré puisant son inspiration dans la littérature de science-fiction et les écrits philosophiques. Bien que ne faisant pas partie de ses fans les plus endurcis, j'aime ce groupe au mérite de plus en plus salué à mesure que mélomanes avertis et apprentis-proggers s'intéressent à eux.