mardi 8 février 2011

Neil, Steve & the others...

Premier vrai groupe de Neil Young et de Stephen Stills (ils se retrouveront dans le supergroupe CSN&Y), le quintet de Buffalo Springfield, pour plus que moitié canadien, se voit gratifié de toutes sortes d'éloges (amplement méritées) et courtisé par Ahmet Ertegun (patron d'Atlantic), qui croit très fort en leur potentiel. Leur premier album ne décevra pas l'estime portée à leur endroit, et est émaillé de ballades portées par des harmonies sublimes et un grand sens mélodique. Il y a quelque chose d'indéfinissable qui surnage de ce petit bijou. En tous cas on se sent très vite à l'aise, en pilote automatique sans que le contenu puisse être assimilé à des mièvreries sans intérêt. Mais il faut comprendre le contexte: un peu plus tôt ont lieu des révoltes estudiantines, en hommage desquelles ils gravent le superbe "For What It's Worth" avec son premier couplet mythique. Logiquement le morceau deviendra l'hymne de ces percées militantistes dans une Amérique en pleine mutation sociale. Revenons au contenu de l'album. Des morceaux courts, parfaits pour passer en radio et qui, de fait, sont tous très accrocheurs. Pour moi, cet album reste un enchantement et je gage qu'il le reste pour ceux qui étaient adolescents quand il est sorti. A conseiller si vous ne pouvez ou ne souhaitez pas vous procurer l'album entier: "Hot Dusty Roads".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire